Comment je me suis retrouvée ici ? Tout simplement je me suis faite arrêter, c'est bête hein ?
Il faut commencer par le début. J'ai un grand frère et une grande sœur, mon grand frère est mort quand j'avais 10 ans, il s'est suicidé parce qu'il ne supportait pas son somnambulisme qui le faisait faire des choses dont il n'avait pas conscience. A sa mort on pensait que c'était finit, mais pourtant tout a continuer. Au début on croyais que c'était un hasard jusqu'au jour où alors que j'étais âgée de 15 ans, on m'as retrouver errante dans un parc a moitié dénudée et surtout couverte de sang. Cette nuit là, je venais de commettre mon premier meurtre. Alors que j'allais être placée en institut pour les cinglés, je me suis enfuie.
Pendant deux ans, on peu dire que les choses se sont tassées, je vivais avec une amie qui avait elle aussi fuguée et on se débrouillaient comme on pouvait. Et puis ca a encore recommencer, parfois je me réveillais a des endroit où je n'étais pas venue, toujours en sang mais jamais du mieux. Mon subconscient me faisais allez a tel endroit et me faisait tuer tel personne. D'après mon avocat, il semblerait que j'ai moi même aguicher les hommes que j'ai tuer, je leur ai fait du charme et une fois que je leur avait bien mis le grappin dessus je les poignardais, franchement je m'en souviens pas. 
Il n'y a qu'un seul meurtre donc je me souviens vraiment, il remonte il y a deux ans. J'avais rencontrer ce mec et il me semblait être en tout point parfait, jusqu'au jour où il a essayer de me violer parce que je n'avais pas envie de coucher avec lui ce soir là. A ce moment là j'ai littéralement pété un câble, j'ai pris un coup et je l'ai poignarder a plusieurs reprises pour me protégée, je suis partie en laissant son corps.


Le jugement n'a pas encore été rendu, je suis en attente de procès, mais je trouve que c'est injuste. Je n'avais pas conscience de ce que je faisais, aussi je ne peu pas être considérée comme coupable. Mais faut croire que tout le monde ne pense pas comme moi, quand je vois le regard des flics et même de mon avocat, ils s'imaginent que je raconte des bobards uniquement pour m'en sortir plus facilement, mais de vous à moi, vous avez déjà entendu cette excuse ? Non moi non plus, donc je peu pas l'avoir piquer a quelqu'un.

Je ne connais personne en prison. Je partage ma cellule avec une autre meurtrière a ce qu'elle m'as dis, mais je ne l'a fréquente pas plus que ca. Je reste tranquillement dans mon coin pour ne pas m'attirer d'ennuis. j'ai toujours été une fille solitaire, enfin une fille bizarre comme on m'a toujours appeler. 

Bien sur que je suis saine d'esprit, ce n'est pas parce que j'ai tuer un homme tout en étant consciente et dix autres alors que cette fois si je ne l'étais pas, que je suis forcément malade, par contre j'ai un petit problème c'est vrai, je suis somnambule. Mais comparé a mon frère, au lieu de me faire du mal a moi même, j'ai préféré en faire aux autres.

Non je ne changerais rien. Si j'ai tuer ces gens c'est qu'ils le méritait tous. Je n'ai aucun regret, au contraire, je suis fière de ce que j'ai fais, même si je n'étais pas réveillée a ce moment là. Si je ne m'étais pas faite arrêter, je pense que j'aurais continuer. 

L'heure de la promenade est enfin arrivée. La jeune femme sort avec les autres co détenues et frissonne un peu dans son gilet. Un petit vent vient balayer la cours et fait voler les feuilles des arbres.
Comme a son habitude, elle ne se mêle a personne, elle marche, rasant le grillage pratiquement tout en rêvassant qu'elle va reprendre sa liberté. Elle pense a ses parents dont elle n'a plus de nouvelles depuis des années, elle se demande ce que sa sœur a bien pu devenir et son frère, est ce qu'il la voit de la haut ? Surtout que pense t'il d'elle ? Tant de questions se bousculent dans sa tête.
Arrivée près des gradins, elle s'arrête et s'assoit sur l'un des bancs, sans se soucier du monde qui l'entoure, elle ne prête pas attention a ce qu'il se passe.
Elle sait qu'il va y avoir une bagarre générale, mais elle a décider de ne pas être de la partie.
Les filles font des échangent de cigarettes, certaines se font des avancent et se donne rendez vous plus tard, d'autres discutent calmement ensemble et d'autres encore se muscles pour x raisons. Mais le calme ne dur pas, un cri retentit soudain et un corps tombe dans un bruit mou, le bruit des os qui se cassent font frissonner Marilyn, qui pourtant reste a sa place. Un attroupement se forme autour de la malheureuse, certaines filles prennent a partie les matons qui n'ont rien fait, d'autres commencent a se taper dessus et d'autres pleurent .
Marilyn reste toujours dans son coin, elle tourne la tête et voit le petit jardinet où elle travaille desfois, elle finit par se lever et tend le bras a travers le grillage, s'écorchant au passage, elle arrache quelques fleurs.
Elle revient vers l'attroupement, passe entre les filles et laisse tomber une fleur sur le corps de la jeune femme qu'elle ne connaissait pas, un moyen de lui rendre un dernier hommage et de lui dire au revoir.
Après ca, elle garde le reste de fleurs pour elle et retourne dans son coin, sans un mot, sans un regard pour tout le reste, elle pleure silencieusement.